Dakar, 25 août (VIBRACTU) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a précisé lundi devant l’Assemblée nationale que la nouvelle loi portant statut et protection des lanceurs d’alerte prévoit à la fois des mesures incitatives et des sanctions dissuasives.
Selon lui, un Fonds spécial de recouvrement des biens et avoirs illicites est créé pour financer le paiement de récompenses monétaires aux lanceurs d’alerte et soutenir des projets sociaux. Ce mécanisme, alimenté notamment par les biens recouvrés et les contributions des partenaires techniques et financiers, vise à encourager la dénonciation des pratiques frauduleuses.
Mais le garde des Sceaux a aussi insisté sur les contreparties. « Un lanceur d’alerte doit être de bonne foi », a-t-il martelé, rappelant qu’en cas de dénonciations calomnieuses, la loi prévoit des peines allant de six mois à cinq ans de prison, assorties d’amendes.
Le ministre a ainsi souligné que ce dispositif légal conjugue récompense et responsabilité, dans l’objectif de renforcer la lutte contre la corruption et les infractions économiques et financières.
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