Dakar, 27 octobre 2025 (VIBRACTU) – Il avait la rigueur d’un mathématicien, la vision d’un bâtisseur et le cœur d’un sportif. Ababacar Sédikh SY, fondateur du Groupe École Supérieure de Commerce de Dakar (Sup de Co Dakar), s’est éteint en France, laissant derrière lui l’image d’un homme d’exception, passionné de sport et dévoué à la jeunesse.

Avant d’ériger l’une des plus grandes écoles de commerce d’Afrique, il avait d’abord brillé sur les terrains. Ancien footballeur dans les championnats universitaires et joueur de tennis classé, il a longtemps défendu les couleurs du sport sénégalais. Ancien membre du bureau de la Fédération Sénégalaise de Tennis et du Comité de Normalisation du Football, il croyait profondément que la compétition forge le caractère et prépare à la vie.

Son engagement sportif l’a conduit jusqu’à la présidence du club de football mythique La Linguère de Saint-Louis, dont il fut un dirigeant respecté et passionné.
Sous sa houlette, l’esprit de fair-play et de discipline demeurait une boussole. Pour lui, le sport n’était pas un simple loisir, mais une école de dépassement, de rigueur et de solidarité.

Mais Ababacar Sédikh SY, c’était aussi l’homme d’entreprise, le formateur et le bâtisseur. Après des études brillantes en classes préparatoires Math Sup et dans les grandes écoles de commerce françaises, il a mis son savoir au service du développement.

Cadre chevronné passé par SDV, Express Transit, Manutrans et SOTIBA, il fonde ensuite son agence marketing, Sylex, avant de créer Sup de Co Dakar, aujourd’hui reconnu comme centre d’excellence de l’UEMOA et certifié ISO 9001.

Administrateur de la Société Générale de Banque au Sénégal (SGBS), membre du Conseil Présidentiel de l’Investissement, président de la commission « Formation et Emploi » à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar, membre du Conseil National du Crédit (BCEAO) et du Conseil d’Administration de la CNES, il a toujours su relier l’école, l’entreprise et la nation.

Chevalier de l’Ordre National du Lion, Ababacar Sédikh SY s’est éteint en France comme il a vécu : dans la dignité, le travail et la foi en la jeunesse.

Son parcours, entre sport, savoir et service, reste une leçon vivante de courage et d’humilité.