Dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre, les musulmans du Sénégal vont célébrer le Gamou, la naissance du Prophète Muhammad (PSL).

C’est une nuit très spéciale, pleine de lumière, de prières et d’amour pour le Messager de Dieu.

Autrefois, le mot « Gamou » servait à parler de fêtes anciennes. Mais avec l’islam, il a pris un nouveau sens : il désigne aujourd’hui cette nuit bénie du Mawlid, où les croyants se rappellent que le Prophète est venu comme une miséricorde pour l’humanité.

À Tivaouane, ville sainte de la confrérie Tidiane, des milliers de fidèles se rassemblent chaque année. Ils prient, chantent et écoutent des récits sur la vie du Prophète. C’est en 1902 que El Hadji Malick Sy a donné à ce jour une importance particulière, en en faisant un moment de foi et de fraternité. Depuis, Tivaouane est devenue la capitale du Gamou.

Mais le Gamou se vit partout au Sénégal. Dans les maisons, les familles préparent de bons plats, accueillent des invités, récitent des prières et des poèmes pour honorer le Prophète. C’est aussi une occasion de se rapprocher les uns des autres, de partager et de pardonner.

Le Gamou n’est donc pas seulement une fête : c’est une nuit de lumière et d’unité, où les musulmans se rappellent que le Prophète Muhammad (PSL) est un guide éternel, un exemple de bonté, de justice et d’amour pour tous.