« VIBRE AVEC COACH MARIÉME SAKHO » : Quand la motivation s’éteint, la discipline prend le relais

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On pense souvent que c’est la motivation qui change une vie.
Mais la motivation fluctue : elle va, vient, disparaît au moindre obstacle.
Et si la vraie force ne venait pas de l’élan du départ, mais de la capacité à rester fidèle à soi-même, même quand l’envie n’est plus là ?

Motivation, discipline et détermination : le trio qui transforme une vie

On entend souvent :
« Je veux me remettre au sport, mais je manque de motivation. »
Comme si tout dépendait de cette petite étincelle intérieure qui nous pousse à démarrer quelque chose de nouveau.

La motivation, c’est le point de départ — pas le moteur.
Elle donne l’élan, l’envie, l’étincelle.
Mais une étincelle seule ne suffit pas à faire durer le feu.

Quand la motivation ne suffit plus

Le premier jour, on enfile ses baskets avec enthousiasme : nouvelle tenue, belle énergie, un sentiment de fierté.
Le deuxième jour, ça va encore.
Le troisième, la motivation commence déjà à faiblir.

Le corps fait mal. L’envie diminue.
Et le mental commence à négocier :
• « Il y a trop de circulation, je reprendrai quand ce sera plus calme. »
• « Le mois est chargé, je préfère attendre d’avoir l’esprit libre. »
• « Je vais acheter une vraie tenue de sport avant de vraiment m’y mettre. »
• « Je ne veux pas commencer pour abandonner après trois jours, je préfère attendre d’être prêt(e). »

C’est souvent à ce moment précis que tout se joue.
• La motivation dit : « On verra plus tard. »
• La discipline répond : « J’agis, même sans envie, parce que j’ai choisi de continuer. »
• La détermination murmure : « Même dans le doute, j’avance. »

Et c’est là que la transformation commence.
La motivation lance.
La discipline maintient.
La détermination soutient quand tout en soi voudrait arrêter.

Le vrai moteur du changement

La motivation varie selon nos émotions, notre énergie du moment, nos jours de haut et de bas.
La discipline, elle, ne négocie pas.
Elle repose sur une décision intérieure, pas sur une envie passagère.
Elle dit simplement : « Je me suis engagé(e) envers moi-même. Je le fais. »

Et la détermination, c’est cette force douce qui nous tient debout, même quand l’élan du départ s’éteint :
« Je n’irai peut-être pas vite… mais je n’abandonnerai pas. »

Motivation pour démarrer.
Discipline pour continuer.
Détermination pour durer.

Quand on fait du sport, c’est l’âme aussi qui s’entraîne

Faire du sport ne transforme pas seulement le corps : cela change la manière dont on se regarde.
Petit à petit, la confiance se reconstruit, l’estime se relève.
Et à chaque effort, même discret, on se prouve quelque chose d’essentiel :
« Je peux compter sur moi. »

Bien au-delà du sport

Car ce principe dépasse largement l’activité physique.
La motivation donne l’élan quand on veut :
• lancer un projet,
• oser prendre la parole,
• retrouver confiance,
• se relever après un échec,
• ou simplement guérir quelque chose que personne ne voit.

Mais ce qui construit vraiment une vie,
ce ne sont pas les grands élans,
ce sont les petits pas répétés,
même quand le cœur n’y est pas,
même quand tout en soi répète : « Plus tard… »

Fidélité à soi-même : la clé

Dans les moments de doute, la motivation s’efface.
Mais la discipline et la détermination restent.
Elles deviennent ce fil invisible qui nous relie à nous-mêmes —
non pas un fil de performance,
mais un fil de fidélité intérieure.

Un jour, vous comprendrez :
ce n’est pas la motivation qui vous a porté(e),
mais votre capacité à rester fidèle à vous-même,
même les jours sans envie, même quand tout semblait difficile.

Parce qu’au fond, la plus belle victoire n’est pas d’avoir réussi,
mais d’avoir continué, humblement, pas après pas,
alors que rien ne vous y obligeait.

Et vous ? Êtes-vous prêt(e) à rester fidèle à votre engagement, même quand la motivation disparaît ?

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