Dim. 19 oct. 2025 (VIBRACTU) – Le Sénégal a vibré de fierté et d’émotion mardi soir avec la brillante qualification de l’équipe nationale de football à la Coupe du Monde 2026.
Dans les vestiaires du stade Abdoulaye Wade, à la fin du match parfait contre la Mauritanie, le président Bassirou Diomaye Faye, fidèle à sa proximité avec les Lions, a trouvé les mots justes : « Vous aurez derrière vous tout le soutien de l’État et du peuple sénégalais. »
En une phrase, il a résumé sa vision : le football n’est pas qu’un jeu, c’est un lien national, un moteur de fierté, parfois même l’opium du peuple.
Le chef de l’État a compris l’enjeu. Le lendemain, en Conseil des ministres, il a instruit ses équipes compétentes de tout mettre en œuvre pour garantir une excellente préparation et une participation exemplaire des Lions à la CAN 2025 et au Mondial 2026.
Diomaye sait que le Sénégal, 18ème au classement mondial et 2ème meilleure nation africaine derrière le Maroc, a un rang de prestige à sauvegarder. Il mesure l’importance stratégique du football dans le rayonnement international du pays.
Mais pendant que le président de la République affiche une vision claire, le football local, lui, peine à suivre.
Le Jaraaf de Dakar et Génération Foot, pourtant les deux représentants du Sénégal en compétitions africaines, ont été royalement ignorés, laissés en rade par le ministère des Sports.
Les clubs avaient tiré la sonnette d’alarme, alertant sur leurs difficultés à financer leurs déplacements et à honorer leurs engagements.
En vain. Résultat : deux éliminations dès le premier tour préliminaire, et plus aucun club sénégalais dans les compétitions africaines.
C’est là tout le paradoxe : une équipe nationale triomphante, mais des clubs abandonnés.
Le président Diomaye Faye, qui a compris le pouvoir fédérateur et symbolique du football, devra sans doute étendre son action à ces structures locales, véritables pépinières de talents.
Car protéger le prestige du football sénégalais, c’est aussi protéger ses clubs locaux, là où naissent les Lions de demain.
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