Dakar, 10 déc. 2025 (VIBRACTU) – Il nous arrive tous de traverser des périodes où tout semble gris, où les gens paraissent froids, distants, hautains…

On se dit alors :
« Le monde est dur. »
« Les gens ne sont pas bienveillants. »
« On ne peut faire confiance à personne. »
 
Et pourtant,
parfois ce que nous pensons du monde ne vient pas vraiment des autres
mais de ce que nous ressentons à l’intérieur.
 
Et quand on réalise cela, on peut se sentir un peu surpris(e), parfois même un peu déstabilisé(e).
 
Ce n’est pas pour nous faire culpabiliser.
Ce n’est pas pour dire que nous avons tort.
 
C’est simplement une manière de dire :
« Et si ce que je vis en ce moment influençait ma façon de voir les choses ? »
 
Une invitation toute douce
à se poser, à respirer,
et à regarder ce qui se passe en nous
avec simplicité et gentillesse.
 
Quand tout semble triste.
 
Parfois, ce n’est pas que la vie a perdu ses couleurs,
c’est juste que notre énergie intérieure a besoin d’être rallumée.
Que l’on a besoin de souffler,
de se reposer un peu,
ou simplement de se reconnecter à ce qui nous apaise et nous redonne le sourire.
 
Parfois, il suffit d’un premier geste vers soi pour que le monde recommence à s’éclairer.
 
Quand les autres paraissent hautains.
 
Il nous arrive de percevoir les autres comme trop sûrs d’eux, arrogants même parfois.
Et si, au fond, cela parlait de notre propre difficulté à prendre notre place ?
De cette petite voix qui dit :
 « Et moi ? Est-ce que j’ai le droit de montrer qui je suis ? Est-ce que j’ai ma place, tout simplement ? »
 
Ce n’est pas un défaut.
C’est une invitation.
 
Une invitation à travailler l’affirmation de soi,
à reconnaître sa valeur,
à se donner le droit d’être visible.
 
Parce que parfois, ce qui nous dérange chez l’autre, c’est ce que nous n’osons pas encore incarner.
 
Quand le monde paraît dur ou dangereux.
 
Quand tout semble menaçant, quand on ne fait plus confiance,
c’est souvent que notre paix intérieure est bousculée.
 
Il y a parfois des blessures du passé, des moments où on a été déçu(e), pas entendu ou pas respecté(e).
Et sans s’en rendre compte, on regarde le monde à travers ces souvenirs-là.
Mais dès que l’on commence à cultiver cette sensation de sécurité intérieure,
à se reconnecter à Dieu, à la foi, à sa respiration,
à renouer avec tout son être,
le monde extérieur aussi devient plus apaisé.
 
Le miroir du monde extérieur n’est pas un jugement. C’est un guide.
 
Il ne dit pas : « Tu as tort. »
Il dit : « Regarde en toi. Là se trouve une clé. »
 
Ce que tu vois dehors te parle de toi,
de là où tu es aujourd’hui,
de ce dont ton âme a besoin pour évoluer.
Et c’est une bonne nouvelle.
Parce que cela veut dire que tu as le pouvoir de transformer ton monde
en te transformant toi.
 
Cet article est une invitation à te demander, avec beaucoup de douceur :
 
« Et si ce que je vois dehors était une occasion d’aller mieux dedans ? »
« Que puis-je offrir à mon monde intérieur pour éclairer mon monde extérieur ? »
 
Parce que tout commence là.
Là où personne ne regarde
mais où tout se crée,
A l’intérieur de soi.

Marième Sakho
Mastercoach Pro.